Emerainville- Agression d'une policière municipale : la pire des lâchetés, déclare Jean-Francis Dauriac, Conseiller Municipal

Publié le 28 mars 2007 par Emerainville Tranquille

Une jeune femme, policière municipale à Emerainville s’est faîte lâchement agressée en plein jour, par cinq personnes cagoulées . Aucune autre considération n’a lieu d’être exprimée ,que le dégoût face à tant de lâcheté et une solidarité sincère avec la victime.

Ni polémique avec le Maire de la commune et ses habituelles provocations, ni généralité sur l’insécurité. J’entends bien les appels à la polémique, qui voudraient nous entraîner à lui attribuer une part de responsabilité, à force de stigmatisation et de propos inconsidérés, depuis tant d’années. J’entends bien la tentation d’inscrire cet acte dans une problématique générale d’insécurité et de violence. Mais à tout confondre on finit par banaliser. Car c’est bien de lâcheté qu’il s’agit avant tout. Il fut une époque, où même les voyous faisaient preuve de courage. Où des bandes rivales s’affrontaient ou rivalisaient de violence mais à « armes égales » et en nombre sensiblement identique. Rien de commun avec ces lâches, sans aucun courage, qui agressent à dix contre un, un gosse à la sortie des écoles. Ni avec ces cinq poltrons qui se mettent à cinq pour tabasser une femme, dont le seul crime est de faire son travail et de rentrer chez elle après une simple patrouille de proximité. Cette dimension de l’ignominie ne doit pas être occultée, ni banalisée. Car elle touche à ce qui est humain, y compris l’excès, la faiblesse et parfois l’illégalité et à ce qui ne l’est pas. Jean-Francis Dauriac, Conseiller Municipal à Emerainville