Sophie Vimont, Conseillère Municipale: Pourquoi le Centre Social Saint Exupéry, n’a pas remplacé la « MJC »

Publié le par Sophie Vimont

Pourquoi le Centre Social Saint Exupéry, n’a pas remplacé la « MJC », Par Sophie Vimont, Conseillère Municipale . La rentrée 1999 vit la fin de la MJC Simone Signoret, remplacée par le centre social Saint Exupéry. La municipalité nous expliquait alors tout le bien qu’en tirerait la commune et surtout les économies importantes qui en résulteraient. A ce jour cela n’a pas été démontré. Où en sommes-nous 7 ans après ? Des rumeurs font état de la suppression de l’agrément de la CAF et donc de la subvention qui va avec. Nous aimerions que cette information soit officiellement confirmée par la municipalité et surtout connaître la raison donnée par la CAF pour cette suppression. Mais mon propos aujourd’hui n’est pas de comparer les budgets. Non, mon propos aujourd’hui c’est d’affirmer qu’en perdant la MJC, la commune a perdu en convivialité, en investissement personnel des bénévoles,  en responsabilisation par la prise en main des activités par ses pratiquants. Certes aujourd’hui, tout fonctionne grâce aux salariés de la commune mais l’esprit associatif n’existe plus : Quid des rencontres de Cornemuses qui réunissaient une centaine de participants pendant 48h, rencontres qui ne pouvaient exister que grâce à la vingtaine de bénévoles disponibles sans compter. (Aujourd’hui, les rencontres perdurent…….mais dans une autre commune qui laisse encore la place aux associatifs). Quid des rencontres sans prétentions avec de jeunes artistes où les bénévoles s’activaient aux fourneaux, servaient les repas, tenaient la caisse, étaient au bar une bonne partie de la nuit, permettant ainsi aux habitants de passer pour 10mn, une heure, une soirée ? On pourrait multiplier les exemples mais qu’on ne s’y méprenne pas. Mon propos n’est pas la nostalgie. Rien n’est immuable. Mais tout de même, faut-il le rappeler, les MJC sont issues des mouvements d’éducation populaire dont la première des règles est que chacun se prenne en main.  Mon seul regret est qu’il n’y ait plus de place pour l’investissement personnel, plus de place pour l’échange, plus de place pour participer  à la gestion d’un tel équipement et non pas  y venir en simple consommateur qui paye, consomme et s’en va. Emerainville ville dortoir ? OUI et de plus en plus hélas. Il suffit de traverser la commune le WE : c’est un désert au silence impressionnant. Et pourtant n’avons-nous pas besoin de rencontres, d’échanges, de lieux de convivialité simples et ouverts. On parle souvent de « recréer du lien social », il me semble qu’il fut un temps où il existait, même imparfait mais il existait ….  Sophie VIMONT – conseillère municipale

 

Commenter, débattre, réagir?  Sous cet article, cliquez sur "ajouter commentaire"

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article